Avec Mansour Faye, Saint-Louis au cœur de la politique gouvernementale.( par Sisko Rassoul )

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Saint-Louis, ville tricentenaire, ancienne capitale, du Sénégal est confrontée à des difficultés.
Cela reste naturel. Toutes les cités rencontrent des difficultés liées à l’existence humaine.
En termes plus simples, tant qu’il y’a des populations, il y aura toujours des problèmes de natures diverses.
Outre les problèmes quotidiens auxquels font face les saint-louisiens, problèmes de société, il s’y ajoute que Saint-Louis reste confrontée à des problèmes climatiques.
L’érosion côtière étant une réalité bien existante.
Il s’agit, en conséquence, alors, à charge pour les autorités, de régler:
– Des problèmes conjoncturels, d’une part; liés aux questions de survie quotidienne;
– Des problèmes structurels avec, in fine, la protection de la langue de barbarie et le recasement des familles touchées par le phénomène de l’érosion côtière, d’autre part.
Il est évident que tout cela nécessitait de gros investissements humains, techniques et financiers.
Au-delà, tout ce travail nécessitait un pilotage rigoureux.
Relativement aux moyens financiers, notamment, à coups de milliards, c’est là où est justement senti l’influence du Maire, Mr Mansour Faye qui, en réalité, reste un choix judicieux.
Ce dernier a, partout, porté le plaidoyer pour la prise en charge de Saint-Louis, patrimoine historique mondial.
C’est ce qui avait conclu à la visite du président Macron et celui de la banque mondiale qui, in situ, avec le Président Sall et le premier magistrat de la ville ont constaté le danger guettant Saint-Louis.
Des engagements forts ont été pris et permis, aujourd’hui, en tout cas, de recaser les familles qui étaient  dans le désarroi en passant par leur prise en charge permanent.
Cela constitue un premier acte concret.
Cela dit, la chance qu’a Saint-Louis avec Mansour Faye, comme Maire, est, indépendamment de son carnet d’adresses fourni, bénéfique pour Saint-Louis, l’établissement de son nouveau ministère : celui du développement communautaire de l’équité sociale et territoriale.
L’édile de Saint-Louis , après avoir rencontré les directions générales rattachées à son nouveau ministère et tracé sa méthodologie, aura besoin de tous les fils de Saint-Louis qu’il se chargera, avec d’autres sénégalais d’autres contrées, de placer à des postes stratégiques.
D’ailleurs, en ce sens, Saint-Louis compte aujourd’hui beaucoup de personnalités de l’État qui chacune, à son tour, et à son niveau de responsabilité, portera le plaidoyer pour une ville propre, ou il fait bon vivre, un Saint-Louis émergent.
Le plus important demeure la place stratégique qu’a Mr Mansour Faye dans l’attelage gouvernemental.
Premier magistrat de la ville, il portera toutes les doléances des saint-louisiens et tous les besoins de Saint-Louis là où ça doit se faire.
C’est pour cela justement que, conscient du potentiel touristique de la ville de Saint-Louis- potentiel énorme- le Maire, avec l’aide du gouvernement sénégalais travaille pour doter de Saint-Louis d’un aéroport digne de ce nom.
Le projet étant ficelé, il ne reste absolument pas grand chose pour rénover l’aéroport en d’en faire un digne de ceux modernes.
Ce projet ambitieux aura le mérite de redorer le blason de la ville même si bien évidemment cela s’accompagne de beaucoup d’autres politiques publiques telle la lancinante question de l’insalubrité, par exemple.
D’ores et déjà, il est possible dire que des lendemains meilleurs sont à entrevoir notamment avec la politique touristique entreprise et confiée à des professionnels en la matière et dont Saint-Louis, ville touristique, y gagnera gros mais plus contribuera à vendre le Sénégal ailleurs et attirer les touristes.
Au demeurant , concernant le pétrole, le Maire Mansour Faye assure l’avenir de Saint-Louis en réclamant  haut et fort la part qui devrait lui en revenir.
Il est peu évident qu’il ne soit Maire au moment des retombées majeures de ces ressources.
Mais, et c’est extrêmement important pour être relevé, l’enjeu est, justement,de travailler pour les générations futures.
Il urge, en définitive, de rappeler que le développement est un processus et qu’il existe un *délai de latence, entre l’action et les résultats.
Il est juste à demander aux populations de s’impliquer dans ce processus car tout peut être fait, posé, même réussi mais sans leur apport, leur conscience patriotique, rien, absolument rien, n’avancera.
Certes il reste des choses importantes à faire- le maire Mansour Faye a toujours préconisé un langage de vérité, à charge pour ses collaborateurs, envers les populations- mais l’apport des populations est redemandée avec plus d’insistance.
Ces dernières doivent être les premières garde fous de ce qui est mis en place mais aussi pour l’accompagnement.
Sisko Rassoul
B.Sy

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