Deux vendeurs d’une boutique Bouygues Télécom, située dans le centre commercial de Claye-Souilly, en Seine-et-Marne (île de France), ont été poignardés, samedi 10 juillet dans l’après-midi, rapporte Le Figaro.
L’une des victimes, un jeune homme âgé de dix-huit ans, est décédée ; elle venait d’obtenir son baccalauréat. La seconde victime, un jeune homme de vingt ans, a été transportée à l’hôpital, dans un état grave, a précisé la procureure de Meaux, Laureline Peyrefitte.
Âgé de soixante-deux ans, le suspect serait venu réclamer un remboursement à la suite d’un « différend commercial ». N’ayant pas obtenu le remboursement demandé, l’homme est reparti, avant de revenir armé d’un couteau. Il a poignardé les deux vendeurs, et tenté de poignarder une troisième personne, avant d’être intercepté par un policier et un agent pénitentiaire hors service qui se trouvaient présents dans le centre commercial.
D’après les informations, le suspect, de nationalité sénégalaise, est en situation irrégulière. Il serait inconnu des services de renseignement mais connu des services de police, pour des faits liés à des stupéfiants. Selon une source policière, « il n’y a pas de notion de terrorisme ou de différend antérieur ».
Les personnalités politiques n’ont pas tardé à réagir, dénonçant la violence de l’attaque. «L’ultraviolence se généralise et nos gouvernants nient ses causes. S’il est avéré que le meurtrier de Claye-Souilly est en situation irrégulière et récidiviste, alors il y a une faute politique et judiciaire. Pour la victime, son collègue et leur famille, justice doit être faite », a réagi Marine Le Pen sur Twitter.
Éric Ciotti a condamné « l’ensauvagement qui s’accroît de plus en plus dans notre pays », tandis que Nicolas Dupont-Aignan, faisant un parallèle avec l’agression au cutter survenue dans l’après-midi à Paris, a appelé à cesser « d’accepter cette violence comme une fatalité ».