Durant deux jours , la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits Humains (RADDHO), a réuni à Tambacounda , les Organisations de la civile (OSC), les médias ainsi que les observatoires décentralisés des droits humains (ODDH),des régions frontalieres de Ziguinchor, Tambacounda, Kolda, Sédhiou, Saint Louis, Kédougou, Kaffrine et Matam.
Une rencontre qui avait pour but d’outiller ces différents acteurs sur la prévention de la torture et des mauvais traitements à l’encontre des personnes vulnérables , notamment les enfants, les migrants et les femmes dans les lieux de privations de liberté.
« On a constaté que dans ces régions frontalières, il y’a la présence de beaucoup d’étrangers, surtout les migrants qui sont parfois torturés ou maltraités en détention. Il y’a aussi la présence des enfants de la rue et autres situations « . Explique Sadikh Niass , le secrétaire général de la RADDHO qui ajoute que certaines situations échappent à l’Observatoire National des Lieux de Privation de Liberté du Sénégal (ONLPL) qui pourtant effectue des visites inopinées dans les lieux de privation de liberté.
Pour lui, cette capacitation des acteurs de la société civile, des organisations des droits de l’homme et des médias sur la question va beaucoup renforcer la lutte contre le non respect des droits des personnes privées de liberté.
Les mécanismes de prévention déjà mis en place ont été passés en revue par les participants qui , à la fin ,ont établi un plan d’actions pour intensifier la lutte .
Ami GUEYE.