La convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) a bouclé ce 28 Mai une formation de deux jours sur le projet de loi relatif a l’accès a l’information destinée aux acteurs des médias de la région de Saint-Louis grâce au soutien d la Fondation Friedrich- Ebert-Stiftung. Selon les organisateurs, le but de cette session tenue à Ourrossogui était de sensibiliser les journalistes sur l’importance de ce texte qui est dans le circuit administratif depuis 2008.
Dan ce sens, le secrétaire général de la CJRS Mor AMAR a souligné que « l’objectif du programme est de permettre aux journalistes de s’imprégner et de s’approprier les dispositions de ce projet de loi mais aussi de les amener à se mobiliser davantage pour son adoption dans les meilleurs délais ».
Les présentations de Abdoulaye NDIAYE, chargé de Programmes ARTICLE 19 et de Matar SALL, juriste, directeur de cabinet du président du CNRA ont permis aux participants de mieux s’informer sur le contenu du projet de loi dont le vote devrait se faire avant le mois de décembre prochain.
Les acteurs n’ont pas manqué de soulever leurs préoccupations liées à certaines exceptions inclues dans le projet. Des questions qui seront rédigées dans un document dénommé la déclaration de Ourrossogui.
Pour sa part, la commission de la carte nationale de presse a fait un exposé sur plusieurs points relatifs à cette carte avant de répondre aux interpellations des acteurs du nord.
Évoquant la question liée à la protection des journalistes détenteurs de ladite carte, son président Daouda Mine a déclaré que le projet pour des gilets de presse homologués, en cours, est très en avance. D’après lui, cet outil permettra une identification rapide des journalistes et techniciens sur le terrain.
L’occasion a été saisie par la convention des jeunes reporters du Sénégal pour faire le renouvellement de son bureau dans la zone Nord.
Ainsi, Mamadou Diagne, le correspondant de la RFM à Richard Toll et son équipe ont rendu le tablier pour céder la place à Mamadou Adama BA, le correspondant de la RTS à Matam, le nouveau point focal et aux membres de son bureau.
Ami GUEYE.
