Les populations de Saint-Louis peuvent être rassurées. En effet, le nouveau programme d’urgence de renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville n’est pas compromis par un contentieux entre la SONES et le groupement Africa Corporate/Senet. Ce groupement avait contesté les résultats de l’évaluation des candidatures à l’exécution de ce marché de pose de conduites de transfert d’eau à partir du centre de production de Ndiock Sall, sur une cinquantaine de kilomètres. Au bout de l’évaluation des candidatures, le groupement CGC/BDTP a été sélectionné sur la base de deux critères : une offre financière et une offre technique conformes. Non content des résultats, Africa Bloom Corporate/Senet a formulé une réclamé, jugeant son offre de 6,2 milliards FCFA plus conforme que celle de CGC/BDTP qui est de 7,1 milliards FCFA. Or, le comité technique d’évaluation a jugé l’offre technique d’Africa Bloom Corporate/Senet non conforme. Ce qui pose de réels soucis de qualité technique et, éventuellement, des surcoûts voire un blocage du projet. A la suite de son recours, Africa Bloom Corporate a bénéficié d’une seconde chance, en produisant les références techniques demandées par la SONES. Comme toute réponse, ce groupement a exprimé son désistement. Cela a laissé le champ libre à l’attributaire CGC/BDTP. Il est d’ailleurs en train de convoyer ses conduites vers les sites devant abriter les travaux. Le projet de Ndiock Sall permettra à la population d’avoir de l’eau en attendant la finalisation du nouveau système de production d’eau composé d’une station de traitement à Khor, un château d’eau à Sanar et d’un réseau. C’est dans le cadre de ce même projet que la SONES a réalisé le nouveau marché de Bango, d’une centaine de cantines. L’objectif est de reloger les commerçants déguerpis pour les besoins de la pose de la conduite.