La journée internationale du comptage des oiseaux d’eaux a été célébrée ce 15 janvier .
Selon le directeur des parcs nationaux, le parc de Djouth est une zone humide d’importance internationale qui abrite au moins trois millions d’oiseaux et plus de deux cent cinquante espèces.
» l’objectif visé à travers ce dénombrement des oiseaux d’eaux est d’abord, d’établir la tendance évolutive des différentes espèces observées au niveau du Sénégal, puis d’avoir des informations sur la disposition aviaire sur l’ensemble du territoire national ». D’après le Colonel Bocar Thiam qui souligne par ailleurs qu’il s’agit également d’alimenter la base de données au niveau national et international et de déceler les menaces sur les zones humides et sur les oiseaux afin de mieux gérer les risques .
« Les menaces ne manquent pas .La dégradation de certains milieux , la salinisation au niveau des terres contribuent à certains problèmes du parc national de Djoudj » a t-il ajouté.
Pour sa part, le colonel Seydina Issa SYLLA , ancien directeur des parcs nationaux et actuel représentant de l’institut Européen pour la conservation des oiseaux d’eaux sauvages estime que « le comptage donne une indication sur la valeur des populations des oiseaux d’eaux résidants et migrateurs « .
Il a révélé qu’au Sénégal ,beaucoup de contraintes occasionnent de nombreuses pertes d’oiseaux pendant la migration . « Si vous avez par exemple cinq millions qui partent il n’y que les deux millions cinq cent qui arrivent ».
Selon les responsables , le parc de djouth est un patrimoine internationale qui doit être davantage conservé.
Cette année, c’est le Balbuzard pêcheur qui a été choisi comme oiseau parrain pour sa meilleure connaissance et sa conservation car devenant de plus en plus rare.
Ami GUEYE.
