Les proches du journaliste Pape Alé Niang sont très inquiets. Le directeur de Publication du site Dakarmatin poursuit sa grève de la faim entamée il y a 14 jours et refuse de suivre le traitement des médecins qui sont à son chevet. Conséquence : « Il a gravement rechuté », selon des informations des membres de la Coordination des associations de presse (Cap), repris par Bès Bi le jour.
En fin de semaine, il a dit être prêt au sacrifice suprême pour dénoncer son emprisonnement « arbitraire et injuste ».
Pape Alé Niang est retourné en prison le 20 décembre dernier, à la suite d’une révocation de la mesure de contrôle judiciaire, après son inculpation, en novembre dernier, pour divulgation d’informations de nature à nuire à la défense nationale, recel de document administratif et diffusion de fausses nouvelles.