PROMOTION DE LA LITTÉRATURE : LE COLLECTIF PARLONS POÉSIE POSE DES ACTES ET PLAIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES PRÉOCCUPATIONS DES JEUNES ACTEURS

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Dans le cadre de ses activités annuelles, le collectif « Parlons poésie » a bouclé l’édition 2022 des activités litteraires, culturelles et touristiques qu’il organise depuis 2016.
C’est autour d’un Panel axé sur la poésie : facteur de cohésion sociale et d’identité culturelle, que les professeurs Marie TEUW NIANE et Pape Samba BADJI ainsi que le président dudit collectif ,Fara ndiaye sont revenus sur le rôle important que la poésie a toujours joué dans les sociétés.
« La force de la poesie et La puissance des vers permettent d’atteindre la raison , mais aussi l’âme de l’individu et lui permettre de prendre position par rapport à une cause ».Rappellent-ils.
Selon Fara ndiaye, l’objectif était de
faire la promotion de la littérature à travers la poésie et le slam qui sont des genres un peu délaissés.
« Nous organisons ces rencontres pour permettre au public de voir la beauté et l’importance de ce que nous faisons et les messages que nous lançons. »
souligne t-il avant d’ajouter que le volet promotion du tourisme local entre aussi dans leur agenda.

Après Foundiougne l’année dernière le collectif a choisi cette année la vieille ville, Saint-Louis tres culturelle et pleine d’histoire .

Pour ses membres, « il y a beaucoup d’endroits à Saint-Louis qui portent l’histoire du Sénégal et de l’Afrique et qui doivent être davantage vulgarisés ».
Sur les actions posées ,Fara ndiaye rapelle la mise en place de la maison d’édition Al FARUK ÉDITIONS qui d’après lui vise à parer aux problémes rencontrés par les jeunes poètes pour l’édition ,la production et la vente de leurs oeuvres.
« Nous avons constaté qu’il y a beaucoup de jeunes talents qui sont bloqués car ne
pouvant pas accéder à l’édition, car elle coûte chère dans certaines maisons. En tant que promoteur de la littérature nous avons mis en place AL FARUK ÉDITIONS qui porte le nom de notre de l’un de nos défunts membres ».

L’organisation culturelle a déploré la sourde oreille de leur ministère de tutelle sur leurs préoccupations listées dans un mémorandum déposé depuis 2021.

« Dans ce mémorandum déposé au ministère de la culture, le collectif avait listé les problèmes des jeunes poetes et slameurs du Sénégal , tout en proposant des solutions.
Mais aucune réponse n’a été apportée par ledit ministère ». Déplore le président Fara Ndiaye.
Au nouveau ministre Aliou SOW ,ces jeunes poètes demandent l’étude du contenu du mémorandum et de prêter une oreille attentive aux différents acteurs .

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