Après la durée légale de garde à vue au commissariat central, Guy Marius Sagna et ses camarades -arrêtés, vendredi dernier, suite à une manifestation devant le palais présidentiel, pour dénoncer la hausse du prix de l’électricité-, seront présentés, ce matin, au procureur de la République. Si les chefs d’accusations retenus contre le leader de « Frapp France dégage »eux (trouble à l’ordre public, attroupement, participation à une manifestation interdite, rébellion et violences contre un agent dans l’exercice de ses fonctions) ne ferment pas la possibilité d’une liberté, même provisoire, il n’en demeure pas moins que les avocats de la défense craignent de les voir, vu la gravité de ce qui leur est reproché, placés purement et simplement sous mandat de dépôt », lit-on dans la livraison de ce lundi du quotidien Kritik.