Pour l’ancien directeur d’Amnesty International/Sénégal, interrogé par le journal « Kritik », aujourd’hui, pratiquement tous les pays de l’Afrique francophone sont en train d’abolir la peine de mort. Et le Sénégal a été avant-gardiste, parce qu’ayant, depuis juin 2004, aboli la peine de mort. «Ceux qui gardent cette disposition dans leur juridiction, ne l’appliquent pas. Parce que la peine de mort n’est pas dissuasive. Elle est cruelle, inhumaine, dégradante, barbare. Ce n’est même pas dans notre culture», dit-il.
Cependant, Alioune Tine s’est dit indigné par les viols et crimes qui se font contre les femmes, ces temps-ci. Ainsi, pour trouver des solutions à ce phénomène, le défenseur des Droits de l’homme pense «qu’il faut ouvrir des enquêtes et réprimer sévèrement non seulement les viols suivis de crimes, mais les viols tout court et ne pas les banaliser,k parce que les violences faites aux femmes, ce sont des crimes odieux qu’il faut sévèrement réprimer par
la justice». Face à la recrudescence de l’insécurité qui sévit dans le pays, Alioune Tine demande aussi l’application des dispositions du Code pénal.
Il invite aussi l’Etat à prendre toutes les dispositions pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens.