Le Directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), Charles Fall, a effectué, ce mercredi, une visite de chantiers des ouvrages hydrauliques de la deuxième phase du Programme spécial de renforcement de l’alimentation en eau potable de Dakar (PSDAK). Ce, afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux.
Volume additionnel de 15 000 mètres cubes/jour
Sur place, M. Fall, accompagné de son équipe, a visité le tracé de la conduite d’eau, le forage et la station de pompage de Thieudème. Il a ainsi pu constater que les travaux de cette phase 2, à partir de Bayakh-Diender-Thieudème, sont «assez bien avancés» et presque terminés. Il ne reste que le raccordement du réseau, les travaux d’essai de la conduite et le nettoyage du réservoir avant son remplissage.
Selon le Dg de la Sones, les travaux ont atteint 95% de taux d’exécution. C’est pourquoi, il s’est dit «très optimiste» et espère que ce nouveau centre de production de Thieudème, qui est en cours de finalisation, sera mis en service avant le mois de juillet prochain. Autrement dit, avant la période de pointe (chaleur) où la demande est très forte.
Cette deuxième phase dudit programme est composé notamment, de 6 forages, d’une station de pompage, d’un réservoir et d’une conduite de transfert de gros diamètre sur l’axe Diender-Thieudème. À terme, ces ouvrages apporteront un volume d’eau de 15 000 mètres cube/jour complémentaire.
Programme spécial de près de 13 milliards
Pour rappel, que ce Programme spécial de renforcement de l’alimentation en eau potable de Dakar (PSDAK) vise notamment à renforcer la production, améliorer la qualité de l’eau distribuée et sécuriser la fourniture d’énergie électrique.
Il s’agit ici d’«une solution intermédiaire» en attendant la réalisation par la Sones des ouvrages structurants tels que : la troisième usine de production et de traitement d’eau potable de Keur Momar Sarr (KMS3) et l’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles à Dakar.
Le coût global dudit programme est de 12 milliards 500 millions de Fcfa. Les ouvrages de la première phase de Bayakh -composée de 5 forages, d’une station de pompage et d’une conduite de transfert-, ont été mis en service en juillet 2018 pour un volume additionnel de 15 000 mètres cube/jour.
