Grossesses à l’école : Saint-Louis est à 5% du taux national

0
877

Lors d’un panel sur la « Promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines, des grossesses précoces et des mariages d’enfants», organisé dans la capitale Nord, le Réseau Siggil Jigeen a tiré la sonnette d’alarme sur l’ampleur que prennent les grossesses précoces, notamment en milieu scolaire.
Selon la présidente du Réseau Siggil Jigeen, Safiétou Diop, le taux de prévalence des grossesses à l’école est de « 30% dans la région de Sédhiou, 19% à Ziguinchor, 9% à Kolda. Thiès et Matam suivent avec 6% chacun. Les régions de Kédougou, Saint-Louis et Fatick enregistrent chacune un taux de 5% ».

Une situation qui s’expliquerait selon toujours Safiétou Diop, par « la pauvreté, l’éloignement de certaines filles des établissements scolaires (nécessitant parfois leur parrainage par d’autres personnes), le dépaysement et la fragilité ».
La sociologue Aïssatou Teigne Diouf souligne dans ce sens que « la moitié des grossesses recensées concernent des filles qui fréquentent les classes entre la 6ème et la 3ème, soit 71,9%. Par contre, 28,1% concernent les filles qui sont entre la seconde et la terminale ».

Aïssatou Teigne Diouf poursuit que 49% des auteurs de ces grossesses sont des élèves, 11,12% des étudiants.
Les jeunes des villages sont aussi cités comme faisant partie du lot avec un pourcentage de 8,60%, et 2,02% pour les enseignants. dakaractu.com

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.