Monsieur le Gouverneur de la Région de Saint-Louis,
Monsieur le Recteur de l’Université Gaston Berger,
Monsieur le Directeur du CROUS,
Monsieur le Secrétaire Général de l’UGB,
Madame et messieurs les Directeurs d’UFR et d’Instituts,
Monsieur le Directeur de l’Institut polytechnique de Saint Louis
Messieurs les Directeurs des Ecoles doctorales,
Monsieur l’Agent Comptable,
Mesdames et messieurs les Directeurs et chefs de services centraux
Mesdames et messieurs les membres du personnel d’enseignement et de recherche, chers collègues,
Mesdames et messieurs les membres du Personnel Administratif, Technique et de Service,
Chères étudiantes, chers étudiants,
Chers récipiendaires,
Honorables Invités,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs
Permettez- moi d’abord de remercier le Recteur de l’Université Gaston Berger, le Professeur Baydallaye KANE pour les propos aimables à mon endroit. Laissez-moi vous dire que je ne trouve pas de mots suffisamment éloquents pour vous féliciter vous, et toute la communauté universitaire pour l’immense travail que vous avez accompli et que vous continuez d’accomplir pour permettre de maintenir le label d’excellence de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Autant vous dire que vous avez profondément à cœur le prestige de l’Université Gaston Berger que vous servez avec désintéressement.
L’occasion est fort opportune de transmettre mes compliments aux enseignants de l’Université Gaston Berger de Saint – Louis tout particulièrement à ceux de l’Institut Polytechnique de Saint – Louis pour les résultats obtenus qui nous valent aujourd’hui cet événement combien important dans la vie d’une institution.
Je voudrais aussi vous assurer que nous ne ménagerons aucun effort pour vous mettre dans les bonnes conditions de travail pour les années à venir. Pour l’UGB, je me permets de dire que l’attention, la confiance et le soutien du gouvernement sénégalais n’ont jamais fait défaut à chaque fois que de besoin.
Mon département ministériel va continuer à vous accompagner dans tous vos projets académiques, et compte poursuivre sa politique d’extension du campus pédagogique et social pour améliorer constamment les capacités d’accueil et l’environnement de travail de l’UGB.
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs
Je voudrais également remercier le Directeur André FAYE et l’ensemble des composantes de l’IPSL pour le choix porté sur ma personne comme parrain de l’institut, en général, et de cette cérémonie de remise de diplômes d’ingénieurs à la première promotion de cet établissement, en particulier.
Par ce geste, vous avez sans doute voulu rappeler mon implication personnelle et mon engagement de porter le projet pédagogique de l’IPSL.
Au moment où je quittais l’UGB pour occuper la fonction de Ministre, l’IPSL était en gestation. Je suis heureux de constater aujourd’hui que cet Institut a accompli des progrès remarquables, grâce à l’impulsion de la nouvelle équipe dirigeante qui a, sans doute, usé de tous les stratagèmes pour en arriver au stade de la maturité.
Tous ceux qui ont contribué à l’édification de cet Institut ont raison d’être extrêmement fiers des progrès que nous voyons autour de nous.
Je suis particulièrement impressionné par la réactivité dont l’IPSL a fait preuve en articulant ses plateformes de formation avec le monde réel.
Depuis octobre 2012, deux filières de formation sont offertes par l’IPSL, dont un diplôme d’ingénieur en génie électromécanique et un diplôme en Génie civil. Et dans les années à venir, de nouvelles filières en génie Informatique et Télécommunications, en Génie biomédicale, en Énergie et Environnement vont renforcer le système de formation en place. .
Il est significatif de noter que ces programmes de formation très pointus sont généralement orientés vers des créneaux porteurs consolidés par un renforcement de leur cohérence, leur lisibilité et une meilleure insertion professionnelle.
Chers Récipiendaires
Le développement de notre pays, le développement intégral autocentré et tourné vers la satisfaction des besoins économiques de nos pays passe nécessairement par le développement massif d’un personnel qualifié dans les sciences et techniques apte à faire face aux besoins de construction de l’Afrique. L’absence de maîtrise des technologies de base et des technologies avancées, l’absence d’innovation, un insuffisant infléchissement des politiques de formation vers les STEMS nous enlève toute possibilité de participer, avec des chances de succès, à la compétition internationale autour de l’économie du savoir. Les marchés mondiaux, l’avenir de l’humanité et les savoirs à maîtriser gravitent autour de l’immatériel : base de données, big data, intelligence artificielle, robotique, cybersécurité, génétique moléculaire, etc. L’économie du savoir, notamment, autour des technologies et sciences avancées crée infiniment plus de valeur que les entreprises du primaire et du secondaire. Mais pour l’instant, nous nous devons de développer ces dernières en leur donnant les moyens techniques et technologiques d’assumer leurs objectifs.
Pour survivre, faire face et nous éviter encore les déconvenues économiques de l’Etat africain postcolonial, nous devons nous engager dans la mise en œuvre de programmes de qualité pour le développement du capital humain capable de porter et de mettre en œuvre les objectifs de développement. Le développement économique et social de toute nation requiert la mise en place d’un système d’enseignement supérieur, de recherche scientifique, technologique et d’innovation performant. Et c’est la raison pour laquelle, dans le cadre de la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche, Son Excellence le Pré »sident de la République Monsieur Macky Sall a créé la Cité du Savoir à Diamniadio en la dotant d’équipements scientifiques ultra modernes et lourds comme le super calculateur. Elle sera sans aucun doute au cœur de la contribution de notre pays au rendez-vous du donner et du recevoir si cher à notre premier Président de la République.
Chers récipiendaires,
En cette journée très spéciale, laissez-moi tout d’abord vous féliciter pour votre diplôme, qui récompense de longues années de travail et d’engagement.
Vous avez certainement connu, pour décrocher ce précieux diplôme, des périodes d’enthousiasme comme des périodes de doute.
Sachez que vous démarrez votre activité professionnelle dans un monde traversé par de nombreux défis et des contradictions:
– d’un côté, la révolution du numérique, des bio-¬‐technologies, des dynamiques technologiques et scientifiques, bref une effervescence entrepreneuriale sans précédent ;
– de l’autre côté, une société qui doute d’elle-¬‐même, qui peine à reconnaître ses atouts, une société qui se fracture où l’on se met à construire des murs pour se protéger de l’autre que l’on caricature et que l’on stigmatise.
C’est dans ce monde du 21ème siècle, à la fois plein de promesses et plein de doutes que vous entrez, et dont vous devenez des acteurs.
Votre parcours de formation vous a préparé à cette ouverture, c’est une des caractéristiques et une des ambitions fortes de l’IPSL que de préparer des ingénieurs ouverts à la société.
Votre métier d’ingénieur est avant tout une aventure humaine, qui se joue en équipe, que vous soyez manager ou membre d’un groupe. Force est de constater que la réussite est toujours celle d’une équipe, d’une communauté de travail.
La grandeur de votre mission, c’est de placer votre maîtrise des disciplines scientifiques et techniques au service du bien-être de la population sénégalaise. Il est important pour vous de comprendre que, quel que soit votre niveau de responsabilité et votre secteur d’activité, la société a besoin de vous.
En tant qu’ingénieurs, citoyens et acteurs économiques, vous jouez un rôle clé dans l’équilibre de nos sociétés, de notre monde, si beau et si fragile à la fois.
Je vous souhaite de merveilleuses réalisations, de susciter autour de vous confiance, hauteur de vue, et enthousiasme.
Je vous invite à développer sans relâche un esprit innovant et entrepreneur, un esprit curieux et ouvert aux autres, pour être des acteurs engagés dans la construction d’un monde où il fait bon vivre, respectueux de ses populations, de ses équilibres naturels, plus respectueux de son environnement.
- Je conclurai avec cette partie du discours que le Président John Fitzgerald Kennedy prononça à l’université Rice, après le succès du satellite Spoutnik et du lancement de Youri Gagarine, le premier homme dans l’espace, par les soviétiques. Il y dit ces mots qui sont restés célèbres : « nous choisissons d’aller sur la Lune. Nous choisissons d’aller sur la Lune dans cette décennie et faire d’autres choses encore, non parce que c’est facile, mais bien parce que c’est difficile, parce que ce but servira à organiser et mesurer le meilleur de nos énergies et de nos savoir-faire, parce que c’est un défi que nous sommes prêts à relever, que nous ne voulons pas remettre à plus tard, et que nous avons l’intention de gagner, et les autres aussi». Le Président Kennedy le déclara le 12 septembre 1962 et le 21 juillet 1969, Neil Alden Amstrong fut le premier homme à marcher sur la lune. Et ce fut « un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’Humanité ».
Je vous remercie de votre aimable attention