Ndar24:L’ouverture des classes est effective ce Mercredi sur l’ensemble du territoire national. Mais à Saint-Louis les élèves devront attendre pour rentrer dans les classes. Et notre consœur de l’observateur Aida Coumba Diop a bien touché le mal dans le quotidien de ce jour en soulignant que la vétusté, la saleté, les eaux stagnantes sont les maux qui compromettent l’effectivité du concept « ubi tey jang tey ». Selon elle, dans plusieurs établissements de Saint-Louis le concept « Ubi tey jang tey » risque d’être difficilement réalisable. Le journal prend en contrepied la vision de la COSYDEP qui s’était réunie les jours derniers et a soutenu dans la presse que cela est bien possible à Saint-Louis. En effet cette coalition semble oublier les problèmes qui ont assailli les écoles de la ville ancienne.
La tornade n’a pas épargné certaines écoles. Saer Séye à Léona est un exemple patent. Les 14 classes qu’elle compte sont quasi inaccessibles. La maternelle et l’élémentaire ne peuvent pas démarrer leurs cours ce Mercredi. L’insalubrité y règne en maître. Et l’observateur de décrire les lieux : classes sales et occupées par de pluie, matériels pédagogiques trempés dans les eaux, les armoires et tables –bancs cassés.
La situation est bien plus pire au collège Dugay Clédor. Ici le cadre n’est pas approprié pour « ubi tey jang tey ». Le mur menace de tomber. Des fissures béantes décorent le mur de l’école. A Insa Coulibaly, Khayar Mbengue , Soukeyna Konaré , Khor et la plupart des écoles du faubourg de Sor c’est l’insalubrité totale dans les classes. En tout cas ces organisations réunies dans la COSYDEP veulent imposer à l’opinion que le concept « ubi tey jang tey » est possible. Mais une fois sur le terrain on découvre que les problèmes sont réels.