Pour une libération anticipée de Karim Wade, condamné à six ans de prison ferme, il faudra explorer toutes les pistes légales sauf peut-être celle de la grâce présidentielle. Le fils de l’ancien chef de l’État Abdoulaye Wade n’entend pas demander cette faveur au Président Macky Sall pour humer l’air de la liberté avant la fin de sa peine. C’est ce qu’il a laissé entendre devant un des responsables du Pds qui lui a rendu visite hier, lundi 6 juin.
« Il faut rester sur les principes et les valeurs », aurait déclaré Karim à son interlocuteur qui s’est confié à L’AS pour son édition de ce mardi. Ce dernier, selon le journal, affirme que l’ancien ministre d’État demande que soient tirées les conséquences de l’avis du Groupe de travail de l’Onu, qui avait jugé « arbitraire » sa détention.
Et preuve supplémentaire que Karim reste droit dans ses bottes malgré l’atmosphère de décrispation entre le Pds et l’Apr, les procédures enclenchées au niveau de l’Onu et du Tribunal arbitral de Paris suivent leur cours. D’après L’AS, le Conseil des droits de l’homme devrait se prononcer sur l’affaire Karim Wade le 6 septembre prochain.