Ndar24.com:Le président Ousmane Ndoye et ses camarades étaient à la Préfecture de la capitale sénégalaise pour déposer un récépissé au nom du parti politique «Beuss Dina Nieuw» (Ndlr, Un jour viendra). L’objectif de cette formation, c’est de déboulonner le président, Macky Sall, en 2019.
La coalition Benno Book Yaakaar (BBY) doit désormais compter parmi ses adversaires politiques, «Beuss Dina nieuw» (Un jour viendra), un mouvement qui est en phase de devenir une formation politique. En effet, la majorité des militants de cette formation sont des handicapés frustrés de la politique d’emploi et sociale de l’actuel régime. Sur ce, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure, depuis hier. À en croire le président Ousmane Ndoye, chef de file de ce futur parti politique, « les handicapés représentent plus de 20% de la population sénégalaise. Mais, presque dans toutes les hautes instances de la République, vous ne verrez pas des personnes qui vivent avec un handicap occupées une fonction. Nous n’avons pas dit quand on sera au pouvoir on va faire la promotion des handicapés seulement, mais nous allons plutôt réparer une injustice. Nous avons aussi des solutions sur le chômage, l’habitat au Sénégal, la santé publique et l’éducation. »
En effet, « « Beuss Dina Nieuw » souhaiterait avoir son récépissé pour participer aux élections législatives, présidentielles et municipales », a expliqué Ousmane Ndoye, le Secrétaire général national. Et de renchérir : « Nous demandons aux autorités compétentes de traiter ce dossier comme les autres. Car, parmi les 206 partis politiques qui existent, c’est la première fois au Sénégal et en Afrique qu’une personne handicapée dirige un parti politique. Cela signifie beaucoup de choses pour nous, car nous pensons qu’un jour, un handicapé peut être président de la République, un ouvrier peut être président de la République, ou bien une femme ». Sur un autre registre, il s’est prononcé sur l’appel au dialogue national du chef de l’État. « « Beuss Dina Nieuw » voudrait également se prononcer sur le dialogue politique du 28 mai passé, que nous avons suivi avec beaucoup d’intérêt. Pour notre parti, nous pensons que l’idée de prôner un dialogue est bonne, mais le format laisse à désirer, car, nous estimons que les urgences nationales n’ont été à l’ordre du jour », dénonce-t-il. À signaler que cette formation politique compte en son sein plus d’une dizaine de personnes qui vivent avec un handicap selon le site exclusif.net.