L’ancien maire de la ville de Saint-Louis Ousmane Masseck Ndiaye a dans ses dernières minutes de vie sur terres, souhaité les retrouvailles de la famille politique. Son parcours est étonnant. Il a presque occupé l’essentiel des postes de responsabilités. Des centaines de jeunes se retrouvent aujourd’hui, dans les institutions et structures nationales pour grâce à ce fils de la ville Mame Coumbe bang. Selon le reporter de leral net toujours dans son article du 10 janvier 2013, Masseck avait émis l’idée de réunir toute la famille politique avant sa mort. Il avait même dans ses titres précisé la demande du digne fils de Saint-Louis.
Les derniers appels téléphoniques de Masseck.
Masseck était alité, mais il tenait à réunir la famille libérale, même s’il savait que sa mission était impossible. On nous rapporte qu’il avait pris son téléphone pour appeler certains de ses amis. Ami de Macky Sall et responsable reconnu du Pds, l’homme restait le seul trait d’union entre les deux pôles politiques dont l’adversité semble avoir atteint le paroxysme. Ainsi, se donnait-il la peine de sauver ce qui pouvait l’être, avant de quitter ce bas-monde. Aux gens qui recevaient ses appels téléphoniques, il leur demandait de fumer le calumet de la paix pour l’intérêt national. Cela a été confirmé par Oumar Sarr du parti libéral qui venait de l’accompagner à sa dernière demeure. « J’ai perdu un jumeau, un ami personnel, un frère. C’est clair qu’il était un ami personnel de Macky Sall. Macky Sall est aussi un ami personnel à moi. C’est la politique qui nous a séparés. Une semaine avant, Ousmane Ndiaye a même essayé de téléphoner aux gens pour essayer de faire en sorte qu’une concorde soit de mise, une entente entre les responsables… ». Son ambition se réalisera-t-elle ? Dans tous les cas, Mor Ngom qui dirigeait la délégation gouvernementale prône le dépassement des velléités politiques, pour un plus rapide règlement des attentes des Sénégalais.
Mais en cette période de crises politiques, les retrouvailles semblent être très difficiles. Les apéristes et leurs alliés écartent dans ces rencontres la libération de Karim Wade, contrairement aux libéraux qui veulent toujours que cette question soit abordée. En tout cas, de son vivant, Ousmane prônait des retrouvailles sincères. Le 28 mai prochain, certainement, on va se rappeler de ses vœux, qui tardent toujours à être réalisés. Que Dieu l’accueille dans son paradis.
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