Collectivement, non. Surtout face à un Atlético impressionnant qui repousse ses limites à chaque match. Zinédine Zidane a réussi ce que l’on attendait de lui mais il n’a toujours pas imposé un style de jeu propre et laisse son équipe ronronner. Son Real fait ce qu’il sait faire à merveille : globalement en place, il gère les affaires courantes et attend les éclairs de ses stars de la BBC.
Peut-être parce qu’ils n’ont jamais été mis en danger en C1 cette saison, hormis contre Wolfsburg, on ne sait pas ce qu’ont dans le ventre les Madrilènes. En éliminant la Roma, le club allemand et un City bien faiblard, le Real Madrid a bénéficié d’un tableau globalement « ouvert ». Tout l’inverse de ses ennemis madrilènes.
Alors, pour espérer soulever la coupe aux grandes oreilles une onzième fois, les Madrilènes auront besoin de toutes leurs individualités. Il leur faudra un grand Ronaldo, un Bale au sommet et – espérons-le pour lui comme pour eux – un Benzema sur pied et inspiré. Ces trois-là peuvent changer le cours d’un match et terrasser l’Atlético. Mais, quoi qu’il arrive, ce ne sera pas du gâteau.