Actions correctrices du DG Cheikh Bamba DIEYE
Désormais les contrats de prestations de services non essentiels arrivés à terme ne sont plus renouvelés.
Pour fin 2025-2026 : AIBD sera allégée d’une centaine d’agents dont les contrats arriveront à terme, compte non tenu du redéploiement et du plan social qui va arriver en accord avec les partenaires sociaux.
A ce lot s’ajoutera les retraités.
Le Directeur Général a aussi procédé, dans l’urgence, sans attendre les résultats des audits, à une baisse de la dotation en carburant. Une économie de 20 millions francs CFA par mois soit 240 millions FCFA sur l’année a été faite sur un budget annuel carburant de 900 millions.
Poursuivant l’effort de la rationalisation, des postes budgétaires de certaines directions ont été revus à la baisse entrainant des économies de plus d’un milliard FCFA.
La location de véhicules coûtait à AIBD 28 millions chaque mois soit 336 millions l’année. Le parc locatif a été réduit, les véhicules non essentiels retournés aux concessionnaires. Cela a permis un gain de 19 millions FCFA par mois et une économie de 228 millions FCFA par an.
Concernant le téléphone, les mesures prises ont fait passer la facture de 19 millions francs FCFA à 9 millions francs FCFA soit une réduction de 10 millions francs par mois et 120 millions FCFA l’année.
Pour les missions à l’étranger, ne sont désormais retenues que les missions indispensables avec un nombre de participants réduit au strict minimum.
S’agissant des projets du hub aérien, des sommations de suspension de travaux ont été adressées à toutes les entreprises adjudicataires qui n’avaient pas encore reçu d’avances de démarrage ce qui constitue une économie de 63 milliards FCFA de travaux (contrats signés).
Pour les entreprises ayant reçu des avances de démarrage pour des travaux jugés non essentiels et souvent sans disponibilité de ressources financières, il est demandé un arrêt en attendant l’autorisation du CA pour réorienter les fonds vers des travaux jugés essentiels pour AIBD.
Les efforts de redressement et de restructuration vont se poursuivre et un nouvel organigramme sera proposé au CA en cohérence avec les recommandations qui seront issues des différents audits. En attendant, des corrections sont apportées sur des situations de dépenses injustifiées et les objectifs en termes de réduction et de soutenabilité de masse salariale seront atteints.
Force est de reconnaitre que la situation actuelle de AIBD est la résultante d’une mauvaise gestion qui a duré depuis 2020.
Prenant compte des conséquences liées à cette gabegie, AIBD s’engage dans une dynamique de redressement et cela nécessite des coupes budgétaires par l’adoption de bonnes pratiques et ne pas garder les anomalies du passé. A ce niveau, les efforts qu’il faut seront faits pour rétablir les équilibres et relancer l’outil de travail.
L’urgence c’est de sauver la boite en réalisant des économies d’échelles et tout autre sujet n’est que subsidiaire et dilatoire en attendant le plan social.
Néanmoins, la direction générale compte tout mettre en œuvre pour sauvegarder et valoriser le maximum d’emploi notamment par la transformation de dix-neuf (19) agents en pompiers d’aérodrome, sans compter les autres emplois qui seront créés avec le centre médical d’urgence, la centrale solaire, l’Aéroville, l’extension de l’aérogare passager, le développement de l’aérogare fret etc.
Restructurer AIBD, valoriser les emplois en faisant preuve d’efficience sont les urgences du moment. Celle-ci passera inéluctablement par un plan social réfléchi et conduit avec tact et rigueur.
A ce jour, les montants dus aux entreprises (contrats signés avec (ou non) paiement de l’avance de démarrage) s’élèvent à 196 milliards FCFA.
