» Les enseignements du Maggal et le sens des actions du Khalif  » (par Serigne Ameth Fall )

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Au Nom de DIEU (SWT), le Miséricordieux L’infiniment Miséricordieux

Paix et Salut sur l’Elu des Envoyés Seydina Mouhammad Ibn Abd’ALLAH sur sa Sainte Famille, sur ses Dévoués compagnons et sur son Serviteur choisi Khadimou Rassoul.

Qu’Allah (SWT) accorde longue vie à Cheikh Mountakha Mbacké, le Khalife Général des Mourides.

Nous avons le plaisir de renouer le contact avec l’ensemble des pélerins du Magal de Touba et du maggal des Deux Rakaas de Ndar.

Comme de coutume,  le vendredi 23 aout 2024  et  le jeudi 5 Septembre 2024, sous la présidence du Khalifatul Am des mourides Serigne Mountakha Mbacké la communauté mouride  commémore respectivement le Grand Maggal de Touba  et le Maggal des Deux Rackaas que Serigne Touba fit à l’occasion du Procès que lui intenta l’administration coloniale Française le 5 Septembre 1895 à Saint Louis.

L’histoire retiendra pour l’éternité qu’au cours de ce Procès Cheikh Al Khadim fit savoir au Gouverneur Colonial qu’il était le captif de DIEU, qu’il ne reconnaissait pas un autre maître que lui et ne rendait hommage qu’à lui seul, le Très Haut, le Vénéré, le Riche, le Grand.

C’est ainsi que Khadimou Rassoul introduisit une nouvelle donne dans la lutte de résistance contre la politique d’assimilation du colonisateur français : l’indépendance dans le culte exclusif rendu à DIEU (SWT) Le Tout Puissant.

Pendant trente – trois ans de 1895 à 1927  Serigne Touba mena une lutte héroïque qui polarisa autour de sa personne tout le mouvement sénégalais de refus de la domination française.

L’objectif de cette lutte était perceptible dans les propos que le Grand Marabout  tiendra à Lat Dior  avant sa mort tragique à Dékheulé  en 1886.

Ces dits propos sont rapportés par feu Amadou Cissé Dia ancien Président de l’Assemblée Nationale du Sénégal en ces termes.

« Ce pays pour lequel tu vas mourir, ce pays pour lequel d’autres sont morts ne périra plus jamaisSur cette terre surgira un monde de minarets et de lumière. » 

Comme le montre cette prédication la lutte de Cheikh Ahmadou Bamba contre l’occupant colonial revêt un impératif religieux mais aussi un impératif de libération de la domination coloniale.

Khadimou Rassoul annonce ainsi la libération du Sénégal, son indépendance et le triomphe de l’Islam avant ses déportations successives au Gabon et en Mauritanie.

C’est pourquoi la date du 5 Septembre 1960 date à laquelle Léopold Sédar Senghor sera élu premier Président de la jeune République du Sénégal ramène les doués de raison à une réflexion sur cette autre date du 5 Septembre 1895. Du 5 Septembre 1895 (inclus) au 5 Septembre 1960, soixante -six ans  se sont écoulés (66 ans). Soixante-six étant  la valeur numérique du nom sublime « ALLAH ». 

 Toute l’herméneutique prédicative des propos de Serigne Touba quand il dit à Lat Dior- « ce pays ne périra plus jamais » -se révèle au grand jour.

Le nombre soixante-six étant un dédoublement du nombre  33 : 33 ans étant la durée de la lutte que mena Serigne Touba contre le colon.

 Ce nombre  traduit dans sa gémellité la réalisation divine de la prédication que Cheikh Al Khadim fit à Lat Dior quant à notre indépendance.

Dans ce rappel nous avons voulu attirer l’attention des lecteurs sur l’aspect mystique de l’indépendance du Sénégal et son lien avec la lutte héroïque que mena Cheikh Al Khadim contre l’occupant colonial.

Cette lutte de Cheikh Ahmadou Bamba est multidimensionnelle et sa commémoration est une obligation pour tout sénégalais.

Le Magal des Deux Rakaas de  cette année à comme parrain Serigne  Bassirou Diakha Cissé qui est une belle consécration de l’œuvre spirituelle de Khadimou Rassoul.

Son allégeance  auprès de Cheikhal Al Khadim fut totale.

La personnalité de Serigne Bassirou Diakha Cissé et les pouvoirs exceptionnels qu’il acquit dans sa quête de DIEU (SWT) auprès de Khadimou Rassoul méritent d’être portés à la connaissance de tous ceux qui aspirent à DIEU (SWT).

Serigne Bassirou Diakha Cissé  est l’un des plus illustres fils de Saint-Louis.

Homme d’une rare culture coranique, disciple d’une soumission et d’un attachement sans limite au fondateur du mouridisme,  Serigne Bassirou Diakha Cissé est incontestablement l’un des phares islamiques de la ville lumière, lumière de la foi qu’est NDar.

Voilà celui qui préféra renoncer à son séjour terrestre plutôt que de quitter son service auprès de Cheikh Al Khadim pour répondre à l’enrôlement militaire que lui imposait l’administration coloniale d’alors.

Serigne Bassirou Diakha Cissé noua avec Serigne Bassirou MBacké, père de notre Khalife actuel une amitié légendaire scellée par Serigne Touba.

Cette intrusion dans les liens d’amitié qui ont existé entre notre parrain et Serigne Mouhamadou Bachir nous amène à parler de Serigne Mountakha dont nous voudrions donner les qualités en exemple à nos lecteurs et aux pélerins du Magal de Serigne Touba.

Ce témoignage privilégiera les innombrables actions sociales qui sont à l’actif de Serigne Mountakha chaque fois que la communauté musulmane du Sénégal et du monde est confrontée à des difficultés, chaque fois que cette communauté mérite d’être secourue.

Cette pratique qui met en avant l’unicité de la communauté islamique, la communauté de croyants que nous constituons doit la perpétuer à travers sa cohésion dans toutes les activités marquantes de son existence dans le respect des ordres d’ALLAH (SWT) qui précise dans son Saint  coran :

«Votre communauté que voici est une seule communauté»

Notre Khalife n’a de cesse de nous apprendre par des actes que l’Islam est basé sur une unité de religion et de croyance et une unité de principes éthiques.

C’est cette unité que nous rappellent les cinq prières que nous accomplissons journellement orientés vers une direction unique face à la maison sacrée de DIEU (SWT).

Serigne Mountakha a contribué comme personne d’autres n’a pu le faire à l’établissement de liens humains solides entre les confréries au sein de notre pays et entre nous et nos  pays frères à travers le monde chaque fois que de besoin,  consolidant ainsi l’amitié et la fraternité, ciment de la fraternité de notre Umma.

La bonté pieuse qui déborde de ses sermons a ensemencé dans le cœur des musulmans    les valeurs de piété qui consolident chez l’homme l’amour de DIEU et celui de son prochain.

Une générosité exceptionnelle sous-tend chez Serigne Mountakha les valeurs supérieures ci-dessus évoquées qui s’appuient sur la piété et la bienfaisance telles que enseignées par l’Islam.

Serigne Mountakha nous enseigne dans ses faits et gestes au quotidien que la fraternité Islamique transcende les confréries.

Il est le bienfaiteur dont la générosité est reconnue de tous, il est l’homme de vertu et de piété.

Tout le monde reconnait en lui la perfection de la pratique de la religion.

Il passe ses journées à restaurer une société musulmane conforme à l’héritage que nous a laissé Cheikhal Al Khadim,  le calife de notre Prophète SEYDINA MOUHAMED.

 Paix et Salut sur Lui qui déclare : «Le musulman est le frère du musulman, il ne l’opprime pas et ne l’abandonne pas».

«Certes, ALLAH aide le serviteur aussi longtemps que ce dernier aide son frère» L’action de Serigne Mountakha a ressuscité en notre temps d’individualisme l’idéal de Khadimou Rassoul : celui qui aide à faire abstraction  de soi pour tout rapporter à la grandeur et à la gloire de DIEU (SWT) et de son Prophète SEYDINA MOUHAMMAD, l’élu le plus pur.

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Qu’ALLAH (SWT) fasse de l’action de Serigne Mountakha une aumône courante pour sa face généreuse

 Serigne AHMETH FALL

 Représentant du Khalif Général

  Président du Kurel des Deux Rakaas

 

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