EAU POTABLE : L’USINE KMS3 N’EST PAS A L’ARRET (SONES)

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La Troisième Usine de Traitement d’eau de Keur Momar Sarr, communément appelée KMS3, fonctionne normalement depuis le mercredi 03 novembre 2021, à 17 heures 10 minutes. A cette heure, étaient terminés les travaux d’entretien sur la troisième conduite du système du Lac de Guiers (ALG3). C’était donc la fin d’une intervention débutée aux premières heures du dimanche 31 octobre 2021 et menée selon un protocole technique largement partagé avec tous les acteurs.
QUE SE PASSE-T-IL ACTUELLEMENT ?
L’usine KMS3 est à la disposition de la société de gestion, la SEN’EAU, pour la distribution des flux d’eau produits. La régulation de ces flux relève de compétences précises en matière de distribution de même que l’affrêtement des camions-citernes.

Y-A-T-IL DES PERTES DE PRODUCTION ?

A cette date du vendredi 05 novembre, aucune perte de production ne peut être imputée à de prétendus travaux en cours sur ce site de traitement de l’eau du Lac de Guiers. Ce vendredi, les flux d’eau mobilisés ont atteint la barre des 541.000 m3/jour. Cette production est quasi égale à la production enregistrée le 31 octobre, jour de l’arrêt de l’Usine KMS3 pour des travaux d’entretien sur la conduite dénommée ALG3. Cette production enregistrée ce vendredi reflète une belle progression si on la compare à la production enregistrée le jeudi 04 novembre et qui était de l’ordre de 430.000 m3/jour et 427.000 m3/jour le mardi 02 novembre.

QUEL EST L’APPORT DE KMS3 ?

Au-delà de la production record mobilisée grâce à KMS3, la société SEN’EAU a la possibilité, aujourd’hui, de fonctionner sans la production de très nombreux forages pour des volumes avoisinant les 50.000 m3/jour. Ce qui est un indice pertinent sur le renforcement considérable de la capacité de production d’eau potable grâce aux travaux de l’Etat à travers la SONES.

QUEL EST LE POTENTIEL DE KMS3 ?

KMS3 a une capacité de production de 200.000 m3/jour. Dans sa première phase, cette usine mobilise 100.000 m3/jour selon les indications que la SONES a transmises à la SEN’EAU pour une exploitation judicieuse en attendant la finalisation du surpresseur de Mékhé 2.

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