Les « forces vives du Coud », boucliers de leur DG

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La prétendue imminence de l’inculpation du directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Cheikh Oumar Ann, épinglé dans le dernier rapport de l’Ofnac, suscite l’indignation d’organisations syndicales regroupées dans une entité dénommée « Forces vives du Coud ». Il s’agit des sections du Syndicat autonome des travailleurs des universités et des centres universitaires (Satuc), du Syndicat des travailleurs des établissements scolaires et universitaires (Stesu), de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (Cnts/Fc), du Syndicat national des travailleurs de la santé (Syntras), des amicales des femmes, des jeunes et des cadres du Coud, entre autres.

Dans un communiqué parvenu à Seneweb, les « Forces vives du Coud » pointent le rapport de l’Ofnac. Elles dénoncent : « Le principe du contradictoire est un principe de droit existant dans toute procédure, qu’elle soit civile, administrative, pénale ou disciplinaire, et qui signifie que chacune des parties a été mise en mesure de discuter l’énoncé des faits, les moyens juridiques qui leur ont été opposés et les conclusions des investigations ou enquêtes, posent-ils. C’est pourquoi, à l’image des rapports de l’Ige et de la Cour des comptes, et dans un souci de donner plus de crédit au rapport de l’Ofnac, institutions à laquelle les Sénégalais fondent beaucoup d’espoirs, il nous semble nécessaire de respecter ce principe en permettant aux personnes mises en cause de connaître les conclusions des investigations. »

Les soutiens du directeur du Coud regrettent que les intéressés découvrent les conclusions du rapport dans la presse. Pour eux, « un tel procédé conduit à une lecture biaisée des rapports ». Ils poursuivent : « Jusqu’à ce jour, le Coud n’a pas reçu le rapport définitif de l’Ofnac. Il a été informé à travers la presse comme tous les autres Sénégalais. Il en est de même lorsqu’on nous apprend que ledit rapport est sur la table du Procureur. »

L’Ofnac reproche à Cheikh Oumar Ann des irrégularités dans la gestion des fonds du Coud : fractionnement de marchés, octroi de subventions irrégulières, notamment.

Seneweb.com

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